mercredi 18 avril 2018

Les actes parlent plus que les mots ... Mais parfois !

Il y aurait tant d'histoire à (te) raconter ...

Connais-tu celle de l'enfant enfermé si longtemps dans le noir ...
Qu'il ne voulut point croire en la lumière ?
Qui finalement dit qu'il irait la voir, mais ne le fit point,
Se rétracta tant de fois ?

Qui tant aima sa cage d'ombre, sa caverne qu'il fallut, 
Très délicatement, lui en apporter d'abord la chaleur, 
Puis pas à pas, le doux éclat ... 
Qu'il aborda les yeux fermés.
Qu'il les ouvrit enfin

Pour tomber en extase,
Non devant l'infinie lumière du Soleil, qui n'est que lumière,

Mais par la preuve de la lumière entrant chaudement en lui ?
Et que son chemin serait encore long, ou pas ...
Serait-il lumière,
Lui qui n'avait pas même encore vu le monde ?
Saurait-il apprivoiser ?
Ni même connu l'amour, 
De celles et ceux qui l'avaient sauvé, déjà,
Saurait-il en être digne ?
Ou mesurer l'ampleur de la vie elle-même,
Bien plus vaste que la lumière ou même l'amour,

Mais qui ne serait rien sans elles ?
Et sans ce zeste de lui-même qui lui permit de grandir et d'aimer,

De voir que la vie, comme la lumière,
Est donnée,
Totalement et sans partage.

Que devint l'enfant ?
Sut-il lui aussi,

Dans la paix, la liberté et la responsabilité
Se donner totalement à la vie,
A sa perpétuité, à sa pérennité, à sa prospérité,
Comme est lui, à lui, par la lumière, donnée ?


Connais-tu cette histoire ?
Cette lumière, est-elle celle du Soleil ou celle de la compréhension ?
Ou les deux ?


Cette histoire, ou du moins son début, est très connue des oculistes
Elle enseigne que la sortie de l'ignorance est un don de progrès,
Et que celui-ci est un fruit à maturation progressive et patiente,
Mais elle donne aussi le don immédiat de l'essentiel. 


Elle n'est pas connue des occultistes, elle parle à celles et ceux qui voient !

Connais-tu  cet ophtmalo qui règne à Damas ?

***

Et connais-tu l'histoire de la mère des serpents ?
Celle qui avala son homme ou un homme, ou une femme, une personne ?
Qui enferma celle-ci dans son œuf, 

Avons-nous été pondus ?
Au début, l’œuf est souple,
Et l'être est petit.
La nourriture est généreuse et facile,
Mais l'être grandi,
Les ressources et la place s'épuisent,
L’œuf durcit.

La faim et parfois le désespoir s'installent,
Mais pourtant l'équilibre se fait,
Et finalement la coquille se rompt,
Parfois avec de l'aide !!!

As-tu déjà été mordu par un serpent ?
Ést-ce délire ou expérience ?
Est-ce naissance, renaissance
Ou connaissance ?

L'équilibre est dans la persévérance,
Et ma persévérance te regarde droit dans les yeux !

Connais-tu l'histoire du poète,
Qui refuse de son oeuvre la commercialisation,
Car cette dernière ne saurait que ternir la première,
Oeuvre qui n'est et ne peut être que don et partage, 

Ni première, ni dernière,
Dans la réciproque !

Dédié à mon frère, pour son anniversaire, qui ne viendra qu'en une autre saison.
© Christophe Barbey, Éditions Pour de Vrai, 1659 Flendruz. 

106ème jour 2018. Création du jour, publication originale.

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